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Dernière mise à jour le 17.05.2011 (Mercedes Unimog, MAN TGM 13-290)

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Le chemin du Bassin d'Arcachon à St Jacques de Compostelle 2008

(St Jean Pied de port - Burgos)

14ème étape

Dimanche, 20 avril 2008

St Jean Pied de Port – Chalet d’Orisson    9 km

Départ 10h00   Arrivée 13h10  Étape sur une petite route de montagne. Sortie de St Jean par la célèbre porte d’Espagne. De suite on est dans le vif du sujet ça grippe fort vers l’Auberge de Hunto, belle grimpette, je souffle ,je crache mes poumons mais j’avance et monte doucement. Quand mon coeur bat la chamade je m’arrête quelques minutes. Le paysage est très beau, le temps est moyen mais il ne pleut pas. Ça monte très fort, je fais de petits pas… je double un couple d’hollandais et fais un bout de chemin avec eux. J’arrive au chalet d’Orisson un peu cassé. Une bonne soupe de légume me redonne du tonus et le moral est de nouveau en hausse. Mes compagnons de chambrée sont des joyeux lurons et je passe une bonne soirée. Par contre la nuit j’ai droit à un concert de plusieurs ronfleurs et je dors pas très bien.

Le départ vers le chalet d’Orisson

Un couple de hollandais avec qui j’ai marché pendant un moment

La vue est très belle malgré le mauvais temps

Le chalet d’Orisson

Les joyeux lurons

 Les copains de Marseille et un couple de Brésiliens

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

15ème étape

Lundi, 21 avril 2008

Chalet d’Orisson – Roncevaux    19 km

Départ 08h15  Arrivée 13h15  le temps est minable, pluie, vent et neige sur tout le long de l’étape. La 1ere partie est une longue montée en altitude (1400 m de dénivelé). C’est difficile et très raide je monte doucement et m’arrête souvent pour reprendre mon souffle. c’est une technique qui me va bien. La progression est ralentit avec de violentes rafales de vent et de pluie. J’en bave vraiment, le paysage est démentiel, je marche dans le brouillard et les nuages. Je me repaire à des points caractéristiques comme la vierge de Biakorri, ensuite les cols de Leizar Atheka, le chemin est bien balisé. Je patauge dans la boue. Le vent fait voler mon poncho et je suis autant mouillé dedans que dehors. Heureusement je me suis bien couvert car la température est proche de zéro. Arrivée au col de Lepoeder il neige… dur dur mon histoire. Dommage je ne peux pas profiter du paysage qui doit être grandiose. Dans la descente j’aperçois l’imposante Abbaye de Roncevaux… heureux d’être arrivé. Je comprends mieux maintenant que cette étape soit la plus difficile du chemin et aussi la plus belle mais par beau temps.

Arrêt a la table d’orientation

La vierge d’Orisson

Il y a de la neige sur les côtés du chemin…il ne fait pas chaud

La messe de bénédiction des pèlerins dans l'Abbaye de Roncevaux

La statue de Saint Jacques

16ème étape

Mardi, 22 avril 2008

Roncevaux – Zubiri    22 km

Départ 07h10  Arrivée 13h15 Étape de montagne, temps moyen pas de pluie. Aujourd’hui je ressens les efforts de l’étape d’hier, mais je monte mieux. Je commence à m’habituer a la montagne. 2 grimpettes et 2 cols pour le menu d’aujourd’hui, c’est sans commune mesure avec l’étape d’hier, on descend souvent et c’est là le danger, il faut faire très attention car ça glisse, en effet le chemin est boueux à souhait. Enfin j’arrive dans le petit village de Zubiri ou je rejoins les marseillais. Ensuite c’est la routine, lessive, faire sécher le linge et nettoyer les chaussures dans la rivière qui traverse le village. Aujourd’hui c’est un grand jour puisque j’ai 60 ans. Je trouve sympa de passer une si importante date sur le chemin… quelle différence, l’année dernière j’ai fêté mon anniversaire à Hong Kong sur une jonque avec les copains… inoubliable. Cette année je vais fêter ça avec d’autres pèlerins. Je réalise que je suis en Espagne, je suis très fier d’être arrivé si loin de ma maison de Claouey.

Départ matinal de Roncevaux

Traversée d’un petit village espagnol

Le chemin dans la montagne

Arrivée à Zubiri par un pont très ancien

L’auberge Zaldiko de Zubiri où j’ai dormi, après lavage des chaussures à la rivière, séchage collectif

Célébration de mes 60 ans en compagnie d’Eleny, Vicente du Brésil et les Marseillais. Nous avons très bien mangé et bu du vin du Rioja (grosse ambiance)

17ème étape

Mercredi, 23 avril 2008

Zubiri – Pamplona    22 km

Départ 08h30  Arrivée  14 h 30  Étape de moyenne montagne. La météo semble pas terrible mais s’améliore dans la matinée. Je pars un peu tard car hier soir j’ai oubliée mon chèche au restaurant, c’est l’effet de vin Rioja bu hier soir pour mes 60 ans… ce matin j’ai donc fait l’ouverture pour le récupérer. Je patauge toujours dans la boue: Après ces dernières pluies, le chemin est détrempé. Je ressens les efforts du passage de Roncevaux. Le soleil fait son apparition, ça fait du bien au moral. Je rencontre un couple de brésiliens, mais aussi beaucoup d’allemands. C’est très cosmopolite. Puis c’est l’arrivée à Pamplona par le pont médiéval de la Magdalena. Je retrouve les marseillais qui m’ont retenu un lit au refuge. Après la séance de lavage quotidienne , nous partons visiter la vieille ville qui est une pure merveille. Je pense revenir dans cette ville pour la faire connaître à Simone.

Départ de Zubiri

jolie cascade le long du chemin

Superbe pont médiéval de Villava

Panneau annonçant Pamplona

Traversée matinale de Pamplona

La ville de Pamplona

Une autre visite de la ville s’imposera

18ème étape

Le 24.04.08

Pampelona – Obaños    22 km

Le temps est superbe, départ à 07h30 et arrivé à 14h00. La traversée de Pamplona est très belle, la ville est un véritable joyau que nous fait visiter le chemin bien balisé. Dommage qu’il soit de bonne heure (07h30) car tout fermé. Le premier village traversé est Cizor Ménor, puis c’est une longue montée vers le col du Pardon… j’espère que je serais pardonné de tous mes pêchés car j’arrive au col en vrac. Beaucoup de monde pour prendre des photos des statues en fer représentant une colonne de pèlerins. Une espagnole me traduit les inscriptions sur les statues… contre une photo à lui envoyer par le net… " c’est la voie des étoiles qui rencontre celle du vent ". Puis c’est une descente infernale très raide qui fait mal aux genoux et travaille les chevilles. Je commence à tirer la patte gauche, je ressens de plus en plus le passage des Pyrénées. Enfin j’arrive dans le village d’Obaños ou je décide de passer la nuit dans une pension qui est la bienvenue après ces 22 km. Seul dans une chambre je me repose afin d’être en forme pour l’étape de demain. Aujourd’hui j’ai rencontré beaucoup de monde, un couple de canadiens avec qui j’ai déjà marché, puis un couple d’allemands, un australien et une américaine, je fais connaissance de Carlos d’Ibiza, de Michaela, de Claudia de Vienne et de Maike de Hambourg… le monde entier est représenté sur le chemin, c’est une partie de son charme.

Ascension du col du Pardon

La spécialité du coin… les éoliennes

Un couple de canadiens faisant une pose salvatrice

Heureux JM d’être parvenu jusqu’au col du Pardon

19ème étape

Obaños – Lorca    18 km

Départ a 8h00  Arrivée a 14h15.
Après le départ d’Obaños je traverse le superbe village de Puente la Reina, c’est un petit bijou mais aussi le point ou se rencontrent les chemins du Puy en Velay et d’Arles. Dur dur, j’ai probablement un début de tendinite au tendon qui relie le haut du pied au devant du tibia. D’après des jeunes étudiants en médecine ce serait le tendon « releveur » Tout va bien quand je marche à plat ou quand je monte. mais tout se gâte dans la descente. Cette étape n’est pas faite pour arranger les choses, en effet le relief est en montagnes russes sur 18 km. J’arrive à Lorca en vrac. Au refuge un pèlerin hollandais me donne un peu de crème Voltaréne. J’en achèterai demain dans la petite ville de Estella. Je prends une chambre dans un hôtel pour mieux me reposer. Demain je ferait une petite étape de 9 km afin de ne pas forcer sur mon pied gauche.

le pont médiéval

L’auberge du pèlerin à Puente de la Reina

20ème étape

Lorca – Estella   9 km

Départ 8h00  Arrivée 11h30  étape le long d’une rivière, c’est vallonné mais pas escarpé. Mon pied gauche semble tenir le choc. Depuis deux jours je marche avec Claudia et Mickaela de Vienne, Carlos d’Ibiza et Maike d’Hambourg. Ça y est, je fais parti de l’armée d’éclopés du chemin de St Jacques. En effet depuis deux jours je marche avec des pèlerins qui ont tous des bobos aux pieds et aux jambes… Cette après-midi j’ai acheté un tube de Voltarene en gel et j’ai commencé le traitement. Estella est une jolie ville avec beaucoup d’églises romanes du 10 et 11ème siècles. Je me promène avec une mamie australienne de 74 ans qui fait le chemin pour la deuxième fois.

Le chemin

Rencontre avec Claudia, Mickaela de Vienne et Maike d’Hambourg

La ville d’Estella

Promenade avec Mamie Babara d’Australie et Klaudia de Vienne

21ème étape

Estella – Los Arcos   21 km

Départ 07h30  Arrivée 15h00 l’étape est facile sur un large chemin empierré qui serpente entre les collines. Un peu après le départ d’ Estella, la tradition veut que l’on fasse une halte à la fontaine de vin d’Irache… c’est gratuit mais à 8h00 du mat, un coup de rouge ça donne un peu de baume au coeur du pèlerin. La première partie est une longue montée vers le village de Villamayor de Monjardin pour atteindre l’altitude de 680 m. Je tire la jambe mais je ne force pas dessus. La crème Voltaréne en gel me fait du bien. Je continue donc vers le village de Los Arcos ou je fais étape ce soir. Aujourd’hui j’ai marché avec Klaudia et Carlos. Ma cheville est un peu gonflée mais ça tient le coup. Tout le groupe passe la nuit dans une auberge privée. Jean-Jacques et Annie, remontant du Maroc, font un écart de route pour venir dîner avec moi. Ça fait du bien de voir des amis. Bien évidement nous parlons voyage, camion et projets.

Le Monastère d’Irache

La fontaine à vin d’Irache a 8h00 du mat

L’étape est agréable, je surprends une montgolfière dans le ciel

L’heure de la pose est arrivée

Rencontre avec des pèlerins de Corée.

22ème étape

Lundi, 28 avril 2008

Los Arcos – Viana  18 km
Départ 8h00 – Arrivée 13h30 Annie et Jean-Jacques ont passé la nuit sur le parking de l’auberge et ce matin j’ai eu droit a un petit déjeuner royal en plein air. L’étape est le reflet de celle d’hier, le chemin est large et empierré, les collines ont été modelées par l’homme, c’est une succession de champs de blé, de vignobles et de forêts… en effet je suis rentré dans la région du vignoble appellation « Rioja » mon vin espagnol préféré. aujourd’hui je marche avec Klaudia de Vienne, le reste du groupe est parti avec beaucoup de retard. Je rencontre beaucoup de pèlerins que je connais… c’est amusant comme après quelques jours sur le chemin, on se retrouve toujours avec joie.
Je m’arrête plus souvent, j’ai augmente mes temps de repos et bois beaucoup plus… ce cocktail devrait résoudre mon début de tendinite. J’arrive à Viana fatigué mais heureux de voir que chaque pas me rapproche de Santiago.

Champs de blé et vignobles à perte de vue… le chemin s’aplanit

23ème étape

Mardi, 29 avril 2008

Viana - Logroño    9 km

Départ 08h15  Arrivée 11h15  Le chemin longe des champs et des jardins puis devient asphalte à l’approche de Logroño. Le centre de la ville qui est la partie la plus ancienne, est agréable à visiter. Je trouve un petit resto sympa et je mange pour 5 euros. Je trouve aussi à faire réparer une de mes guêtres dans un garage motos, le patron change le câble cassé par un câble de frein en 30 minutes et ça gratuitement. En Espagne le pèlerin est respecté et si besoin est, on lui vient en aide. Cette petite étape me permet de reposer mon pied qui va mieux… je pense que le meilleur remède est de faire peu de kilomètres pendant quelques jours.

La ville de Logroño

24éme étape

Mercredi, 30 avril 2008

Logroño – Navarrete    13 km

Départ à 8h15  Arrivée 11h15  Avant de quitter la ville je prends le temps de visiter l’église de Santiago el Réal qui est une merveille de style gothique. Logroño est la capitale de la région du vin Rioja, c’est aussi une ville industrielle. Mais ça reste une ville  agréable. J’ai perdu tous mes partenaires, bien que je rencontre beaucoup de pèlerins aujourd’hui je marche seul . Le sortie est longue, le chemin retrouve une promenade asphaltée qui traverse  le parque San Miguel. Il y a du monde qui marche autour du lac  » Pantano La Grajera » c’est la promenade matinale des locaux. Puis le chemin devient empierré jusqu’au petit village de Navarrete, ou je passe la nuit. Mon pied gauche semble mieux et moins gonflé. Demain encore une petite étape.

Visite de l’église de Santiago avant de quitter la ville

Le lac de Grajera

En vue de Navarrete

L’antique hôpital des pèlerins de Navarrete

L’église de Navarrete

L’épicerie « Chez Abel » ou les pèlerins s’approvisionnent… ouvert même le 1er Mai

25éme étape

Jeudi, 1 mai 2008

Navarrete – Najera    17km

Départ 8h15  Arrivée 13h15  Le chemin serpente entre les vignobles du Rioja pour atteindre le col « Alto de San Anton », puis il longe la N120. Au loin on aperçoit la petite ville de Najera ou je trouve refuge pour ce 1er mai. Il y a beaucoup de monde car ceux sont les fêtes de l’ascension et du 1er mai réunies. Je prends un peu de repos sur le paséo le long de la rivière Najerilla qui traverse la ville. C’est bien agréable. Ma cheville droite va de mieux en mieux. Je pense que d’ici quelques jours, ça ne sera plus qu’un mauvais souvenir.

Sortie de Navarrete

Les vignes du Rioja

Village de Najera

26éme étape

Vendredi, 2 mai 2008

Najera – Santo Domingo   21 km

Départ 8h00  Arrivée 14h00  Le chemin est large et sans difficultés. je marche toujours entre les vignobles qui deviennent plus rares au fur et à mesure que l’altitude augmente, en laissant place à la culture des céréales. je fais des stops plus fréquents dans les villages d’Azofra et de Cirueña pour ne pas forcer sur mon pied droit . Le temps passe et les kilomètres tombent. Je fais un bout de chemin avec une japonaise qui travaille aux Affaires Étrangères à Madrid. elle parle bien anglais et espagnol. A la suite d’une montée un peu raide, le village de Santo Domingo de la Calzada est là devant moi.  En arrivant je me repose, je fais mes courses car l’étape de demain est longue de 24 km. Il y a beaucoup de monde sur le  chemin et les refuges pour pèlerins sont vite complets. Depuis quelques jours je suis obligé de réserver une chambre sans quoi je me retrouverai à la rue ou à dormir parterre sur un matelas dans une salle de sport… pas vraiment mon style. pour avoir une place au refuge les pèlerins partent de plus en plus tôt le matin… certains quittent à 5h30 pour arriver parmi les premiers a l’étape suivante… pas vraiment aussi mon style.

C’est un long, long chemin… mais bon, je sais qu’il faut que j’aille au bout

Enfin le village de Santo Domingo de la Calzada

Une monastère des soeurs Clarrisses

27ème étape

Samedi, 3 mai 2008

Santo Domingo – Belorado     24 km

Départ a 7h15  Arrivée 13h15  Je pars de bonne heure car le matin il fait frais ce qui est bien agréable pour marcher. En fin de matinée la température est d’environ de 27 degrés. je retire la micro polaire pour continuer en T-shirt manche courte. Maintenant plus de vigne mais des grands champs de blé. Le paysage change et l’on sent que l’on approche de Burgos. Je rencontre une famille de suédois avec qui je fais un bout de route. Pour midi je m’arrête dans un village et Oh surprise au menu du jour il y a du « Morcilla » le fameux boudin que l’on mange chez notre ami Antoñio de Burgos. Aux dernières nouvelles je devrais le rencontrer le mercredi 7 mai lors de mon passage dans la ville.

Le chemin dans la campagne

La vieille église de Belorado avec ces cigognes sur le clocher

La plaza Mayor du village

Jour de Repos

Dimanche, 4 mai 2008

Bélorado 

Oui aujourd’hui je joue relâche, en effet je me suis fait envoyer une lettre en poste restante… comme partout la poste étant fermée la dimanche c’est un repos un peu forcé mais bienvenu. Le village est sympa et je trouve accès a Internet pour mettre mon site à jour. Je suis très bien logé dans une « une Casa rural ». Demain Lundi j’irai récupérer ma lettre à l’ouverture de la poste.

28ème étape

Lundi, 5 mai 2008

Belorado – Villafranca Montés de Oca   13 km

Départ 8h15  arrivée 12h15  c’est une étape vallonnée sans difficulté. Le chemin est large, juste un peu boueux après les pluies de cette nuit. Ce matin le ciel est couvert et la pluie menace. je mets mon coupe vent avant de quitter Belorado. Je passe a la Poste qui ouvre à 8h30. Il est 8h10 donc 20 minutes à poiroter. Le postier me voyant ouvre, me fait rentrer et referme la porte derrière moi. Il me donne ma lettre en poste restante et me fait cadeau de 2 cartes postales. Ça me met du baume au coeur et je pars léger. Le chemin s’étire entre les collines le long de la route N120. Ma cheville va de mieux en mieux et d’ici quelques jours devrait n’être plus qu’un mauvais souvenir. Le temps s’améliore et je finis l’étape en t-shirt.

Village de Villambistia

C’est tout droit comme la flèche le montre

Le petit village de Villafranca -Montes de Oca sera mon étape du jour

29ème étape

Mardi, 6 mai 2008

Villafranca – Atapuerca   18km

Départ 7h45  Arrivée 13h15  Dés le départ il y a une belle montée vers le col « Valbuena » à 1160 m. je commence à avoir des mollets en fer car je monte en soufflant et crachant mais avec de plus en plus de facilités. Seul le souffle me manque encore. Puis c’est une piste de montagne dans les chênes et les sapins. J’arrive a San Juan de Ortega ou je mange un délicieux bocadillo à l’omelette au jambon. Ca me donne des forces pour parvenir au village d’Agés: Après avoir traversé les monts Oca je débouche sur une large vallée ou se trouve le village d’Atapuerca ou je resterai ce soir. Ce village a été rendu célèbre par la découverte de reste humain datant de 800000 ans. Ceux seraient les plus vieux ossements humains jamais trouvés. Je suis maintenant dans la région de Castille et Léon à 535 km de Santiago. Comme il y a 1100 km de Claouey, j’ai donc fait plus de la moitié du chemin. Je suis a la fois étonné et fier d’avoir marché sur une telle distance. Demain un autre point important sera franchi… la ville de Burgos.  

La photo ne rend pas la réalité de la grimpette, surtout à 8h00 du matin. je rencontre une mamie sud africain sourde comme un pot… elle me dis que la pile de son appareil auditif est déchargée, alors je dois parler doucement pour qu’elle puisse lire sur mes lèvres… je reste avec elle un moment puis je passe mon chemin.

Le col est à 1160 m

Le chemin se transforme en autoroute pour pèlerins

Content le pèlerin Jean-Marie… déjà sur le chemin, certains m’appellent « Brother Jean-Marie »

Puis c’est le repos et le casse-croûte

Puis c’est la descente vers Agés et Atapuerca

Ce petit pont date de l’an 1100

Le petit village d’Atapuerca, étape du jour. Ne me demandez pas pourquoi le chemin passe par ce village… Intérêt commercial, peut être.... sûrement

30ème étape

Mercredi, 7 mai 2008

Atapuerca – Burgos  24 km

Départ 7h00  Arrivée 13h15  Dés le départ il y a une montée dans la montagne vers un col à 1078 m d’altitude puis c’est la descente vers Burgos. Arrivé en vue de la ville je prends la bonne option qui est la plus sympa, en effet je rejoins le village de Castañares et je longe la rivière Arlanzon sur 11 km qui est une longue promenade très bien aménagée mais aussi très agréable. Puis j’arrive directement au pont qui amène à la cathédrale. C’est beaucoup plus tranquille et l’on évite ainsi la traversée de la zone industrielle. Comme  c’est la tradition je me fais photographier devant la cathédrale avec la statue en bronze d’un pèlerin. Je me trouve un hôtel en plein centre de la vieille ville puis je flâne autour de la Plaza Mayor dans les petites ruelles  qui sont une pure merveille. Mes amis Antoñio et Raphaëla passent me prendre pour dîner ensemble. Je passe une très bonne soirée en leur compagnie, Antoñio me raconte son voyage au Mali avec grands gestes et plus de précisions. Nous dînons dans un excellent resto de poissons, ce qui me change du menu journalier du pèlerin. Cette rencontre me fait un grand bien. Malgré le temps qui tourne à l’orage et la pluie qui tombe toute la nuit, je repars de Burgos avec le moral au top...

J’arrive au Col dans le brouillard…La croix est impressionnante

Traversée de l’autoroute… d’habitude je passe dessous et en camion

Le rio qui rentre dans Burgos

La porte qui mène a la Cathédrale

La Cathédrale, superbe joyau de l’art gothique

Photo pour éterniser mon passage à Burgos